Philosophie d’un atelier
La question de l’accessibilité à l’art, tant d’un point de vue intellectuel et affectif, qu’économique, m’a toujours interrogé. Ainsi, comme il m’était primordial d’étudier dans des écoles d’art publiques, les recherches que j’y menais reflétaient, même de manière sous-jacente, cette volonté de pratiquer un art non-élitiste. Mes références artistiques se sont construites d’après des réflexions ou des travaux d’artistes, de collectifs ou de mouvements qui questionnaient cette place de l’artiste dans notre société.
L’art a cette particularité de pouvoir naître des mains de quiconque et dans n’importe quel endroit. Il porte généralement l’influence culturelle de la civilisation dans laquelle il est produit et témoigne ainsi d’une époque et d’une localisation géographique. Des histoires, des coutumes ou des courants nous ont été ainsi transmis par des peuples, constituant une trame à notre histoire collective, qui est l’humanité. Mais cette manière de raconter l’histoire de tous, est particulière à chacun. Car s’exprimer passe par l’animation d’un corps et d’une sensibilité individuelle. Celui qui crée, donne dans sa manière, son rythme et ses choix, une expression singulière de vivre le monde.
Les ateliers artistiques que je propose, sont des espaces d’échanges et de découvertes. Chaque participant aux ateliers, est reconnu dans toute son intégrité : sa culture, ses ressources, sa sensibilité...Prendre le temps de rencontrer quelqu’un, c’est lui donner le temps d’exister pour l’autre. Si dans l’atelier, la rencontre se fait à travers la pratique d’une technique, elle se concrétise dans l’échange.
Appréhender une technique permet de développer sa sensibilité face à une matière ou une forme, mais également de tisser des liens avec l’autre. Car que se soit collectivement ou individuellement, le groupe va ensemble, œuvrer et se questionner tant sur la pratique, que sur les thèmes abordés. Les participants pourront développer leurs réflexions personnelles, en se basant sur leurs expérimentations : leurs sensations inhérentes à la matière, leur maîtrise de la technique, leurs projections...Cette acquisition d’expériences bien que singulières, va créer un terrain d’échanges avec d’autres participants. Que se soit sur leur savoir-faire que sur leur choix personnels, les participants vont aiguiser leur subjectivité en échangeant leurs points de vue.
Le mode de transmission a donc un rôle important à jouer, pour amener vers cette autonomie. Après quelques premiers exercices/jeux proposés et, qui servent de base d’apprentissage de la technique, les participants sont accompagnés à développer leur propre projet individuel ou collectif. Ce qui a été transmis est offert à la réappropriation.
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