Inspirations et références
L’architecture est facilement appréciable lorsque l’on déambule dans la rue. Mon attention s’est portée préalablement dans cette échelle d’aménagement.
Toute la complexité d’un bâtiment ne se révélerait seulement par la découverte de son intérieur, de ses combles, là où l’on peut généralement apercevoir une importante partie de sa construction. Les anciennes charpentes en bois, mises à nu, suscitent souvent mon admiration, en raison de leurs dimensions, ou à la vue de leur innombrables lignes croisées. Mon étonnement est d’autant plus important lorsque je peux deviner la forme naturelle des troncs qui constituent ses éléments portants.
Cet art d’ériger un édifice en bois semblerait être sublimé en Asie. Les procédés d’assemblage des ossatures sont encore plus ingénieux que ceux mis en œuvre en Europe. On retrouve par ailleurs le même type de conception, sans l’usage de colle, dans les meubles chinois de l’époque Ming.
Dans une dimension nettement inférieure à celle du bâtiment, je suis surpris par deux formes d’artisanat traditionnel utilisées minutieusement pour la décoration d’objets et meubles. Il s’agit des techniques de marqueterie yosegi-zaiku (寄木細工) du Japon et khatam kari (خاتم ) de la Perse ancienne. L’une étant constituée en bois de fil, alors que l’autre en bois debout. Je décide de les confondre et d’en tirer ma propre application dans le projet.
Bien évidemment, mon observation s’est surtout attardée dans le domaine du mobilier. J’ai donc essayé de comprendre ce qui m’attirait dans les différentes pièces que j’ai pu apprécier sur images, dans les musées, ou les habitats privés – notamment celles de style « art déco » traitant du futurisme.
Pour pouvoir dessiner mon projet, je me suis inspiré, plus précisément, de certaines particularités présentes dans sept meubles, de styles différents, émanant de créateurs, vivant ou ayant vécu, à des périodes différentes, sur le continent européen ou américain.
Les ébénistes / designers danois, Ask Emil Skovgaard, Finn Juhl, et Peder Moos.
La simplicité des sections employées pour la construction, qui par un simple arrondi sont peaufinées. Une fluidité assurée lorsqu’un élément constituant chute vers un autre.
(photos d’illustration présentes sur une des pages précédentes)
Un ébéniste américain, Sam Maloof.
Il maîtrise parfaitement la partie technique de son travail. Il invente une formule d’assemblage à la fois robuste, esthétique, organique, pour la liaison entre piétement et assise.
Un architecte belge, Paul Hankar.
Je n’ai pu m’empêcher de glisser un « clin d’oeil » (le petit chausson, cette extrémité qui retient le piétement au sol) à celui qui a donné son nom à l’école à laquelle je suis inscrit. D’autant plus que sa création de mobilier la plus emblématique est probablement un tabouret.
Un architecte français, Eugène Gaillard.
L’assise présente des excroissances rompant la circularité du plateau, ces dernières permettent la chute des moulures sur le piétement.
Un designer italien, Carlo Mollino.
Il aplatit fortement les sections, et parvient à dessiner des changements de ligne, à mi-chemin entre la courbe et l’orthogonalité.
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